
C’est la dernière ligne droite avant les fêtes de fin d’année. Leur impact sur l’environnement est indéniable : surconsommations d’électricité, gaspillages alimentaires, surproduction de déchets… Quelques conseils de dernière minute pour des réveillons plus respectueux de l’environnement.
Sapin artificiel, sapin naturel ou sapin en pot ?
Le mieux est de ne pas avoir de sapin car avant qu’il y ait des sapins individuels dans toutes les maisons, il y avait un grand sapin collectif sur la place du village, ou un arbre existant dans un espace public décoré pour l’occasion. Le sens de Noël, c’est davantage le partage que le chacun chez soi avec ses belles et ses guirlandes (la décoration est sans doute plus impactante que le sapin lui-même).
Ceci dit, les sapins naturels ont le mérite d’être pour 80 % issus de la production française (et plus particulièrement du Morvan et du Jura).
Pour répondre à la forte demande de la fin d’année, les sapins sont cultivés dans des plantations agricoles. Dans la plupart des cas, donc, leur achat ne participe en rien à la déforestation. Ils poussent sur des terrains acides, peu propices à l’agriculture, et leur croissance contribue à l’absorption de CO2. Pour un bon bilan écologique, il est essentiel de recycler son sapin de Noël : certaines villes organisent une collecte sélective ou vous pouvez les déposer lors du ramassage des déchets verts. Broyés, ils fourniront un excellent compost ou peuvent encore être utilisés comme bois de chauffage pour un poêle ou une cheminée. N’oubliez pas d’ôter toutes les décorations et évitez la neige artificielle !
Les sacs à sapin restent bien utiles, surtout si vous avez choisi un épicéa qui perd ses aiguilles : vous faites une bonne action (une partie du prix de vente est reversée à Handicap International), ils décorent le pied du sapin et protègent le sol des aiguilles. Biodégradables et donc compostables, ils vous aideront à emballer votre sapin au moment de le jeter.
Les sapins en pot, quant à eux, doivent être replantés très rapidement après Noël : ils supportent difficilement l’atmosphère d’un intérieur et auront besoin de place pour développer leurs racines. Mieux vaut avoir un grand jardin et habiter une région propice à ces conifères de montagnes et de climat froid !
En ce qui concerne les sapins artificiels, l’Ademe souligne que, la plupart du temps, ils sont « fabriqués à l’autre bout du monde avec des matériaux non-recyclés, et dans des conditions sociales qu’il est difficile de connaître ». Et ils ne sont pas biodégradables. Leur avantage peut consister dans leur longévité. Mais ils sont rarement utilisés jusqu’à leur fin de vie : la plupart des ménages s’en débarrassent au bout de 3 ans, car certains sont rapidement abîmés. Privilégiez donc la qualité si vous investissez dans un sapin artificiel.
Dernière solution : les plantes d’intérieur (ficus, yuccas, etc.) peuvent tout à fait accueillir des décorations de Noël !